Comprendre le SOPK et les bienfaits de la Hijama + PODCAST

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Le SOPK, c’est quoi ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal courant affectant les femmes en âge de procréer.

Ce syndrome se caractérise par une perturbation des cycles menstruels, une hyperproduction d’androgènes (hormones mâles), et la présence de multiples follicules immatures dans les ovaires.

Ces caractéristiques peuvent entraîner des symptômes comme des cycles irréguliers, de l’acné, un excès de poils (hirsutisme), et des difficultés à concevoir.

Pour diagnostiquer le SOPK, les médecins se basent souvent sur les critères de Rotterdam, qui incluent :

  1. Des cycles menstruels irréguliers : Cela signifie que l’ovulation est peu fréquente voire absente, ce qui affecte la fertilité.
  2. Une hyperandrogénie : Le niveau élevé de certaines hormones, comme la testostérone, peut entraîner des symptômes visibles, tels que l’acné, l’hirsutisme ou la perte de cheveux.
  3. La présence d’ovaires polykystiques à l’échographie : Une échographie permet de visualiser les ovaires et de repérer des follicules immatures. Un ovaire est considéré comme « polykystique » s’il contient au moins 12 petits follicules ou présente un volume ovarien augmenté.

Toutefois, l’échographie n’est qu’une partie du processus de diagnostic.

En première intention, il est souvent nécessaire de réaliser un bilan hormonal au 3ème jour du cycle menstruel (j1 étant le premier jour des règles) afin de vérifier les taux de différentes hormones dans le sang.

Ce bilan permet d’évaluer les niveaux d’androgènes et d’autres hormones impliquées dans la régulation du cycle menstruel, et il est essentiel pour exclure d’autres causes de symptômes similaires.

Ainsi, l’échographie est effectuée pour confirmer le diagnostic, mais elle ne constitue pas la première étape systématique.

Les bienfaits de la Hijama pour le SOPK

La Hijama, une thérapie traditionnelle qui consiste en la pose de ventouses sur des points stratégiques du corps, peut offrir plusieurs bénéfices aux personnes souffrant de SOPK. Voici les principaux volets sur lesquels la Hijama agit :

1. Amélioration de la circulation veino-lymphatique

La Hijama permet d’améliorer la circulation sanguine et lymphatique, contribuant à une meilleure élimination des toxines. Imaginez votre corps comme un réseau routier : si certaines routes sont bloquées ou encombrées, le flux devient difficile, et des « embouteillages » se créent, accumulant des toxines dans votre organisme. La Hijama agit comme un moyen de dégager ces routes, facilitant la circulation et contribuant à la détoxification.

2. Réduction de l’inflammation

L’inflammation chronique est l’un des facteurs associés aux symptômes du SOPK. Des recherches montrent que la Hijama peut aider à réduire les marqueurs inflammatoires chez les patients atteintes de SOPK, soulageant ainsi certains symptômes douloureux. En particulier l’inflammation, la Hijama contribue à atténuer les douleurs, notamment les douleurs pelviennes, et à améliorer le bien-être général.

3. Régulation hormonale

La Hijama aide à rétablir l’équilibre hormonal, ce qui peut contribuer à la diminution des niveaux d’androgènes, souvent élevées chez les personnes atteintes de SOPK. En aidant le corps à retrouver un équilibre, la Hijama peut diminuer certains symptômes gênants comme l’hirsutisme ou l’acné, liés à l’excès d’hormones mâles.

4. Amélioration des cycles menstruels

Grâce à son action sur la régulation hormonale et la circulation sanguine, la Hijama peut aider à restaurer des cycles menstruels plus réguliers. Une meilleure circulation et un meilleur équilibre hormonal peuvent favoriser un retour à des cycles plus stables, aidant ainsi les patientes à retrouver un rythme menstruel plus normal.

5. Sensibilité à l’insuline

La résistance à l’insuline est un autre aspect fréquent du SOPK. En améliorant la circulation et en stimulant les processus métaboliques, la Hijama peut contribuer à une meilleure sensibilité à l’insuline, ce qui peut aider à contrôler certains aspects métaboliques du SOPK.

6. Bien-être général et réduction du stress

Le stress est un facteur qui peut aggraver les symptômes du SOPK. La Hijama, grâce à son effet relaxant, aide à diminuer les niveaux de stress et d’anxiété, favorisant un bien-être général. En particulier le stress, la Hijama permet également de réduire l’impact négatif de celui-ci sur le cycle menstruel et les symptômes du SOPK.

Solutions naturelles pour le SOPK

Pour les femmes qui recherchent des solutions naturelles, il existe plusieurs compléments qui ont montré des effets bénéfiques sur la gestion du SOPK.

Voici un aperçu des solutions qui peuvent accompagner la Hijama pour optimiser les résultats :

  • Myo-Inositol : L’inositol est souvent recommandé car il peut aider à améliorer la résistance à l’insuline et à réguler le cycle menstruel. Il est très utile pour celles qui souhaitent mieux contrôler leur glycémie et qui essaient de concevoir.
    Cet agent naturel peut améliorer la fonction ovarienne et favoriser un cycle menstruel régulier. Dosage : 3 à 4 g par jour.

  • Berbérine : Cette substance est connue pour ses effets bénéfiques sur la résistance à l’insuline, comparable à ceux de certains médicaments prescrits pour le SOPK, mais avec moins d’effets secondaires. Toutefois, il est recommandé de ne pas la prendre en même temps que de la metformine, car cela peut être trop puissant. Dosage : 500 à 1500 mg par jour.

  • Zinc : Le zinc, idéalement sous forme de bisglycinate, peut être pris à raison de 15 à 30 mg par jour. Il aide à réduire l’acné et l’inflammation, ainsi qu’à améliorer la fonction ovarienne. Dosage : 15 à 30 mg par jour.

  • N-Acétyl-Cystéine (NAC) : Le NAC, dosé entre 500 et 1500 mg par jour, aide à réduire la résistance à l’insuline et favorise la qualité des ovules.

  • Gatillier : Ce complément est utile pour réguler le cycle menstruel et aider à réduire les symptômes liés aux déséquilibres hormonaux. Dosage : 500 à 1000 mg par jour.

  • Chrome : Le chrome aide à réguler la glycémie, ce qui est essentiel pour les femmes souffrant de résistance à l’insuline. Dosage : 20 à 25 mg par jour.

  • Vitamine D : De nombreuses femmes atteintes de SOPK sont carencées en vitamine D, qui joue un rôle essentiel dans la régulation hormonale et la gestion du glucose. Dosage : 2000 UI à 5000 ui par jour.

  • Magnésium : Le magnésium est un minéral important qui aide à réduire le stress et à améliorer la qualité du sommeil, deux éléments importants pour réguler les hormones. Dosage : 300 à 500 mg par jour sous la forme bisgycinate

  • Oméga-3 : Les acides gras oméga-3 aident à réduire l’inflammation et à améliorer la sensibilité à l’insuline, apportant un soutien supplémentaire dans la gestion du SOPK. Dosage : 1 à 3 g d’huile de poisson par jour ou 250 à 500 mg en capsule.

Il est conseillé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer tout supplément, car les dosages peuvent varier selon les besoins individuels.

Conclusion

La Hijama est une approche qui peut apporter un soutien précieux aux femmes atteintes de SOPK, en travaillant naturellement sur divers aspects tels que l’inflammation, la circulation, la régulation hormonale et la réduction du stress. En alliant cette pratique avec d’autres approches thérapeutiques et des modifications du mode de vie, il est possible d’améliorer considérablement la qualité de vie des personnes vivantes avec le SOPK.

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